Vient se promener un peu

François avait décidé de revenir se promener un peu dans les jardins du château. Tout d'abord parce que rester enfermé trop longtemps lui était insupportable. Enfin parce que le temps se prêtait tout à fait à une balade au milieu des parterres. Il profitait d'une petite brise qui lui faisait pleinement ressentir ces instants de liberté, liberté bien méritée après la peur et les souffrances vues et endurées...

- Je devrais faire ça plus souvent...

Dit-il pour lui-même. Il soupira et s'arrêta de marcher pour contempler le ciel. Il ne put s'empêcher de penser aussi que malgré sa liberté, il était bien seul.

François était encore dans ses pensées lorsqu'il sentit quelqu'un lui rentrer dedans. Il retrouva vite son équilibre et s'assurant qu'il tenait bien sur ses deux jambes, il se tourna vers la jeune fille qui gardait sa révérence. Il ne put s'empêcher de sourire.

- Je vous en prie Mademoiselle, vous n'avez pas à vous excuser. Je vais bien, et je n'avais qu'à regarder si quelqu'un venait vers moi.

Il la regarda plus attentivement. Cette personne était assez jeune, sans aucun doute elle faisait partie des courtisanes du château, mais ayant été absent pendant un bon moment il ne savait plus très bien qui était quoi parmis les personnes qu'il n'avait encore jamais vu...

- Je ne vous ai pas fait de mal au moins ?

François écouta Ange faire des excuses pour la deuxième fois et ne put s'empêcher de sourire. Il contempla son visage et ne put qu'offrir un nouveau sourire devant tant de douceur. Il rit légèrement, puis fit un petit signe de tête amical.

- Si vous y tenez tant que ça, je vous pardonne mademoiselle...

Il resta un moment à la regarder avant d'enfin rouvrir la bouche.

- Je m'excuse si ma question peut vous paraître bizarre, mais j'ai été absent tellement longtemps que j'ai besoin qu'on m'aide... Etes-vous une des nouvelles courtisanes ?

François écouta sa réponse, et s'inclina poliment.

- Je suis désolé de mon ignorance... Mais je vous remercie de tout coeur de m'avoir répondu.

Il n'avait jamais entendu de voix aussi douce que celle de cette jeune fille. Après tant de temps passé en évitant les gens, il ne trouvait cela que plus agréable à l'oreille.

- Vous connaissez donc le célèbre Scarron ? Eh bien, vous ne devez pas vous ennuyer tous les jours. Avec ce que l'on entend...

Puis il pensa soudain qu'il devait la retenir plus qu'autre chose.

- Je dois vous ennuyer. Vos amis doivent vous attendre...

François remarqua le regard d'Ange et tourna la tête. Effectivement, les personnes qui l'accompagnaient étaient bel et bien parties. Il en était presque scandalisé.

*Ma parole ! On ne fait plus attention à personne de nos jours !*

Puis il regarda de nouveau la jeune fille et sourit à sa dernière remarque.

- Enfin Mademoiselle, ne me dites pas qu'une personne aussi charmante que vous ne fréquente aucun homme ! Vous devez faire tourner la tête de plus de l'un d'entre eux...

Il ne put s'empêcher de rire.

Il l'écouta sans l'interrompre. Il ne put s'empêcher de trouver cela triste. Il afficha tout d'abord un air sérieux, puis sourit poliment.

- Mademoiselle...

Il fit un pas en avant, pour se trouver juste devant ses yeux. Il ne put s'empêcher de rire.

- Me suis-je assez approché à votre goût ?

Il lui fit un autre sourire et attendit sa réaction.

François s'amusa à la voir rire. C'était même exactement ce qu'il cherchait à faire en agissant ainsi... Il se recula et lui fit un baisemain.

- Désolé si ma réaction vous a choqué... Mais je pense qu'une jeune fille comme vous est très jolie lorsqu'elle rit.

Il la regarda un instant et sourit de nouveau.

- Mademoiselle, je crois que je vais avoir besoin de vous. J'ai besoin de savoir ce qui s'est passé pendant mon absence...

Il écouta la voix douce voix d'Ange avec plaisir, de même qu'avec attention. En effet, il devait tout de même se tenir au courant de ce qui se passait. Non pas par plaisir des commérages, mais pour ne pas faire de bêtise ou de maladresse. Cependant il ne put cacher sa surprise en attendant la nouvelle.

"La promise de Monsieur ? Déjà ?"

Il resta silencieux devant cela. Il connaissait les goûts de Monsieur, et il ignorait comment son cousin pouvait réagir devant une femme.

"Je vous remercie pour avoir répondu à ma demande"

et bien oui la promise que notre bon roi lui a imposer parais t'il

elle souria elle etiat au courant car elle venais de parler avec Monsieur qui lui aviat dit alors

je vous en pris Monsieur ..

elle sourai doucement et fit une petit reverence et le regard, elle etiat contente d'avoir de la comapgnie autre que els autres courtisan[/i]

*Un mariage arrangé... Qu'est-ce que ça va donner ? Avec Monsieur, cela risque d'être inoubliable...*

François fut content de constater le sourire de la jeune fille. Il se doutait bien qu'en lui parlant ainsi, il lui faisait plaisir, surtout avec ce qu'elle lui avait dit un peu auparavant.
Il lui fit un petit signe de tête accompagné d'un sourire. Puis il se rappela d'une chose.

"Au fait, je ne connais même pas votre nom Mademoiselle"

François répondit à cette révérence par une autre. Il prit de nouveau sa main et y déposa un baiser.

"Ange ? C'est un prénom ravissant, qui vous va à merveille..."

Il lui sourit amicalement.

"Je suis ravi d'avoir pu faire votre connaissance. Vous êtes une personne ravissante"

François lui rendit son sourire avec plaisir. Ce qu'il disait, il le pensait. Ses paroles dépassaient même parfois sa pensée, ce qui lui avait valu quelques ennuis.
Mais avec les femmes, il préférait être franc et clair, pour éviter tous les malentendus.

"Je vous en prie Mademoiselle, c'est tout à fait normal."

Il la regarda en silence un moment et sourit de nouveau.

"Cette rencontre a illuminé ma journée... Je me sentais si seul... maintenant je suis enchanté."

François s'amusa à la voir réagir ainsi. Il ne manqua pas de remarquer qu'elle rougissait.

"Je suis content de vous avoir approté un peu de bonheur, Mademoiselle de Sévigné... Quant à mes paroles, je les assume !"

Il prononça cette dernière phrase avec un ton solennel qui lui provoqua un petit rire. Il aimait ce sentiment de liberté et d'insouciance. Quant à Ange, il la trouvait charmante. Il s'étonnait vraiment qu'aucun homme ne l'approche...

François sourit et s'inclina poliment.

"Mademoiselle, tout l'honneur serait pour moi"

Il se mit à côté d'elle et lui offrit un nouveau sourire.

"Je suis votre humble serviteur..."