François avait préféré garder le silence en raccompagnant sa fille à Versailles. Au fond de lui, il avait peur de faire une erreur. Il sétait contenter de la regarder du coin de l'oeil, d'essayer de retrouver un peu de lui ou de sa mère. Le trajet lui parut bien court.
Quand Julie le remercia, il dégagea doucement son bras, prit sa main et y déposa un baiser. Puis il la regarda dans les yeux, en souriant.
"Ce n'est rien... C'est moi qui te remercies Julie..."
Il n'avait pas envie de la laisser tout de suite, mais il n'avait pas le choix. Il n'avait pas à s'imposer de la sorte dans la vie de sa fille.